
Trois petits mots inestimables. Ne peut connaitre leur valeur qu'un orfèvre du temps. Ils sont là dans ma tête à courir l'un après l'autre comme des enfants dans la cour d'une école. Ils se mettent à faire du bruit pendant des heures, ensuite ils s'arrêtent, se reposent afin de reprendre du souffle. C'est l'oubli, courte amnésie, délectation.... Et ça recommence tel un cycle céleste bien ordonné. Seulement, plus j'y pense plus je me rends compte que la paix que je recherche tant n'est que du sable fin que je cherche à emprisonner dans mes mains. Et par conséquent, je pourrai passer une vie entière à regarder impuissant cette fuite inexorable de ces grains de paix. Ce qui est absurde en revanche, c'est que chaque jour qui passe, je m'habitue un peu plus à cette quête ou plutôt à cette maladie chronique dont je subis la délicate « souffrance ».
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