lundi 10 août 2009

Dolce vita


Cueillons les douceurs, nous n’avons à nous que le temps de notre vie !

Proverbe perse

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J’ai souvent une pensée triste pour les personnes qui sont mal dans leurs peaux à cause des situations paradoxales qu’elles sont contraintes de vivre. Peut être bien parce que j’en fais partie. Parmi ces derniers il y a les gens qui vivent parmi un ensemble de personnes avec qui ils partagent si peu de choses mis à part l’air, le soleil, le pain du boulanger…bref les éléments nécessaires à la continuité de la vie. J’entends par situation paradoxale le fait de se trouver avec un ensemble d’idées et d’aspirations, de rêves, d’ambitions… qui ne sont pas partagées par tous. C’est comme si quelques personnes débarquent dans un pays étranger, ne passent pas par le bureau de change, et veulent s’offrir des produits et des services avec la monnaie de leur pays d'origine. La comparaison est simple mais la ressemblance est flagrante.

Je pense toujours à ces femmes et à ces hommes qui portent dans leur tête un certain projet de société. La société "idéale" dans laquelle ils souhaiteraient vivre et s’épanouir. Ceux là sont loin de s’imaginer dans la cité de Platon, ils cherchent juste à se sentir comme des êtres humains, capables d’aimer et d’être aimés, de vaquer librement aux activités qu’ils ont choisies, de s’amuser de faire des enfants… et de vivre en paix tout simplement.

Un tel objectif parait simple et réalisable, mais il n’est pas toujours évident. Car il existe dans quelques pays qui sont à des années lumières de la civilisation, des gens qui propagent une culture différente de celle qui devrait être, une culture bizarre, celle de la mort, de la peur des plaisirs, du dénigrement de l’art, l'humiliation de la femme, le rejet de la liberté… une culture anachronique et désuète qui part de la peur du tombeau pour finir dans le ravissement de la mort. Les propagateurs de ce genre d’idées ne sont pas des gens faciles à vivre, et ne facilitent en aucun cas la vie d’autrui non plus. Ils se prennent pour des personnes infaillibles dotées d’une « délégation de pouvoir divin » qui leur permet d’arranger les choses et de ramener au droit chemin hommes et « brebis égarées ».

Vous imaginez alors le contraste que vivent certaines personnes modernes, ouvertes et tolérantes au seuil du 21 ème siècle!!

2 commentaires:

  1. au lieu de fair un commentaire! j'ai fait un post ou j'ai dû citer ce billet!

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  2. J'aime bien la façon dont commence ton post : "J’ai souvent une pensée triste pour les personnes qui sont mal dans leurs peaux à cause des situations paradoxales qu’elles sont contraintes de vivre. Peut être bien parce que j’en fais partie. Parmi ces derniers il y a les gens qui vivent parmi un ensemble de personnes avec qui ils partagent si peu de choses mis à part l’air, le soleil, le pain du boulanger…" je me retrouve dans ce portrait.

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