Le savoir comme solution

Celui qui a eu la chance de se visiter la Tunisie en profondeur a surement remarqué le nombre extraordinaire d’écoles, collèges et lycées éparpillés jusqu’au fin fond du territoire. Dés qu’il ya quelques centaines de personnes vivant dans un lieu précis on s’aperçoit automatiquement de la présence d’une école primaire. C’est l’œuvre d’Habib Bourguiba. La Tunisie disait-il : « n’a pas besoin d’armement ; elle a plutôt besoin d’écoles et de savoir. » Il avait raison. Ceux qui sont venus après lui ont gardé le même cap, puisque la part la plus importante du budget de l’Etat revient toujours au ministère de l’éducation et de l’enseignement. Il disait aussi : « il est plus facile de gouverner un peuple cultivé et disposant de savoir que de gouverner un peuple inculte.»

Il m’est venu à l’esprit d’écrire ces quelques lignes juste après avoir lu sur le journal « Le Monde » qu’un jeune mauritanien s’est fait exploser devant l’ambassade de France. Cet acte ignoble dénote d’une incroyable faiblesse d’esprit. C’est peut être un acte d’un demeuré ou d’un retardé mental ou bien sur de quelqu’un qui n’a jamais fréquenté l’école tout simplement. Le seul rempart contre l’obscurantisme n’est pas Guantanamo mais le savoir. Les pays qui souffrent de cette maladie en l’occurrence la religiosité aigue ont tous une lacune de taille : l’ignorance. Ces derniers se doivent d’enseigner et d’insister sur l’esprit critique, la liberté , le travail et surtout l’amour de l’autre quel qu’il soit. C’est à mon sens le seul remède à ce fléau.