
Je viens de lire sur le blog d'un ami un article qui exprime l'étonnement de son auteur de voir un joueur de football tunisien prêté à un club saoudien pour une période de 10 mois au prix de 1 million d’euros.
Je partage bien la surprise de mon ami bloggeur. Une somme pareille est un joli pactole que je souhaiterai avoir dans mon compte en banque. Seulement, il ne faudrait pas s’étonner outre mesure parce que le football constitue de nos jours une véritable locomotive économique. Tous les grands hommes d’affaires de ce monde possèdent leurs équipes de football. Les clubs commencent à changer de statut et passent dans le camp des entreprises qui peuvent réaliser des bénéfices pécuniaires et pourraient bientôt être cotées en bourse comme les banques, les compagnies d’assurances, les constructeurs automobiles….Le football est un phénomène planétaire qui donne le vertige. Il n’y a qu’à lire le nombre incalculable de journaux qui en parlent pour être convaincu de l’ampleur des intérêts en jeu. Des joueurs qui s’échangent et qui se « vendent » à coups de dizaines de millions de dollars est devenu une chose banale et courante. En revanche il y a dans ce phénomène quelque chose de choquant et de malsain. Pendant qu’un jeune homme de 21 ou 22 ans signe un contrat d’une valeur de quelques dizaines de millions de dollars d’autres personnes qui ont usé leurs culottes sur les bancs des universités peinent à trouver du travail ou bien reçoivent des primes de chômage ou dans le meilleur des cas sont rémunérées misérablement. Cette injustice est en passe de devenir une réalité que tout le monde accepte de gaité de cœur, puisque ceux-là même qui en parlent remplissent les stades et par la même occasion les poches des joueurs vedettes.
autant, il est normal que dans une société, il y ait des disparités, des inégalités, des chanceux et des malchanceux, des gens talentueux et des gens ordinaires... Là où le bât blesse, c'est quand en plus de l'inégalité, s'installe l'iniquité, alors, là ça devient absurde et aberrant
RépondreSupprimerC'est l'ère des footballeurs mon ami
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