jeudi 10 septembre 2009

Jazz


La mémoire bloquée sur une page triste de l’histoire, ils chantent la plaie ouverte, un pan de mémoire. Chaque note et chaque silence à la douceur du coton semblent rappeler l’immense chagrin de ceux qui furent l’objet d’un impardonnable commerce de la honte. Pourtant, grâce à la sagesse et à une énorme capacité d’oublier on a mis les actes dans des sacs poubelles et on a retenu la musique. Comme ces belles fleurs qui ne poussent qu’au bord des marécages nauséabonds, le jazz est là pour nous rappeler que les plus belles choses ne naissent que des souffrances.

3 commentaires:

  1. A remonter aux sources, on tombe toujours sur le "premier cri"

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  2. @Cécile: oui en effet, le cri est à l'origine de tout et surtout de tout ce qui vit!

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  3. Des cris et du sang, tout a commencé comme ça

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