
Il fait encore très chaud. L’automne timide, pusillanime n’ose pas encore s’installer convenablement. Il hésite encore. Ce retard exhorte plus d’un à penser encore aux baignades estivales. Bien que la mer en ce mois de septembre a tendance à devenir la propriété quasi exclusive des méduses, quelques intrépides risquent encore à se jeter dans la flotte salée-glacée. Les parasols et chaises longues occupent toujours les premières places en face de la mer. Quelques touristes chanceux, à qui la rentrée ne veut pas dire grand-chose, se promènent nonchalamment sous les rayons brulants du soleil. Les retardataires, craignant un changement brutal des températures se donnent entièrement à Ra qui entreprend du matin au soir de leur fournir la dorure tant recherchée. Celui qui se balade au bord de l’eau ne peut s’empêcher de reluquer ces corps dénudés. Sur leurs serviettes de bains multicolores, en position horizontale, tels des capteurs solaires, se retournant de chaque coté afin de permettre aux rayons de feu de pénétrer dans les zones les plus reculées et les plus intimes.
L'automne qui tarde à venir , les touristes qui tardent à partir et LUI qui s'attarde à regarder tous ces corps se dorer
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