
Un jour, Victor Hugo croise un aveugle, un vieux soldat qui fait la manche dans la rue. Généreux, il lui donne quelques sous, puis se ravise. Cela ne suffit pas. Il se saisit de la pancarte du vieil homme et écrit quelque chose qui fait aussitôt grimper en flèche les recettes du mendiant :
« Aveugle comme Homère et comme Bélisaire
N'ayant rien qu'un enfant pour guide et pour appui,
La main qui donnera du pain à la misère,
Il ne la verra pas, mais Dieu la voit pour lui. »
Les paroles ont parfois un effet magique. pour cela il faut choisir les bons mots aux bons moment
RépondreSupprimerSi cette histoire est vraie,et sans doute l'est-elle, tout le génie est là. Trouver les mots qu'il faut sur l'instant.
RépondreSupprimerQui pourra être insensible, non pas envers l'aveugle mais envers ces vers.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette anecdote
RépondreSupprimerTrès beau...
RépondreSupprimera voir Dominique Millot pour connaitre la vérité
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