jeudi 24 décembre 2009

Evasion


Les mains dans les poches il vient souvent roder autour de ces magnifiques yachts et voiliers amarrés à la marina. Il aime lire les noms de ces embarcations de rêve pendant que le vent marin le frappe violemment sur le visage. Liberté, Evasion, La reine, Ma duchesse, Je reviens toujours, Vent du sud, Les yeux de Laetitia…. Les yeux noyés de rêves, le cœur plein de voyages, la tête pleine à craquer de bateaux, il regagne sa petite voiture et rentre chez lui.

2 commentaires:

  1. j'avais à peine quinze ans,notre maison n'était pas loin de la mer...Les soirées estivales étaient très agréables , les rues très animées, mais moi je preferais en compagnie de quelques amies , m'asseoir longuement sur le sable légèrement humidifié, les pieds chatouillés par l'ecume de l'eau..Je restais ainsi regardant loin devant moi...je voyais des lueurs , des lumières , les lumières de bateaux qui se deplaçaient lentement sur l'eau .Ils viennent de quitter le port de la ville...mes rêves commencent alors à m'emporter vers d'autres horizons ..accompagnés par une chanson inoubliable de Dalida dont voici les paroles
    "Les enfants du Pirée"

    Noyés de bleu sous le ciel grec
    Un bateau, deux bateaux,trois bateaux
    S'en vont chantant
    Griffant le ciel à coups de bec
    Un oiseau, deux oiseaux, trois oiseaux
    Font du beau temps
    Dans les ruelles d'un coup sec
    Un volet, deux volets, trois volets
    Claquent au vent,
    Et faisant une ronde avec
    Un enfant, deux enfants, trois enfants
    Dansent gaiement.

    Mon dieu que j'aime,
    Ce port du bout du monde
    Que le soleil innonde
    De ses reflets dorés
    Mon dieu que j'aime,
    Sous les bonnets oranges
    Tous les visages d'anges
    Des enfants du Pirée.

    Je rêve aussi d'avoir un jour,
    Un enfant, deux enfants, trois enfants
    Jouant comme eux
    Le long du quai flanent toujours
    Un marin, deux marins, trois marins aventureux
    De notre amour on se fera
    Un amour, dix amours, mille amours
    Noyés de bleus
    Et nos enfants feront des gars
    Que les filles
    A leur tour rendront heureux.

    Mon dieu que j'aime,
    Le pont du bout du monde
    Que le soleil innonde
    De ses reflets dorés
    Mon dieu que j'aime,
    Sous les bonnets oranges
    Tous les visages d'anges
    Des enfants du Pirée.

    {Nota: la chanson s'arrête ici dans certaines versions ???}

    Quand on parlait de voyages
    Vers de fabuleux rivages
    Tu disais qu'on les feraient nous aussi,
    Oui mais quand on en a eu l'âge
    Moi j'ai quitté le village,
    Tu m'as dit je t'attendrais toute ma vie

    Mais quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Que le flot les entrainent
    Mais quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Que quelques fois
    Trop tard ils reviennent.

    Après tant et tant d'années
    Je t'ai enfin retrouvé
    Devant nous le passé vient de surgir
    Mais mon dieu comme c'est étrange
    Oh mon dieu comme c'est étrange
    Nous n'avons soudain plus rien rien à nous dire

    Car quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Et le flot les entrainent
    Car les bateaux quelques fois,
    S'en vont si loin
    Mais quelques fois
    Trop tard ils reviennent
    Mais quelques fois
    Trop tard ils reviennent.

    je m'en souviendrai toujours et jusqu'à la fin de mes jours

    Bonne année 2O1O

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  2. @Zahraten: en effet la beauté des bateaux qui vont et qui viennent...assister à ce mouvement ne peut être que inoubliable.

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