
Je connais des gens qui n’ont rien saisi de la subtilité de la vie. Ils n’ont pas voulu ou ne veulent pas comprendre que tout le charme de cette dernière réside dans cette quête perpétuelle à la comprendre. Ils pensent qu’ils ont tout compris, tout assimilé... Confortablement installés dans la « certitude », rigides, ils pensent être en mesure d’inculquer des leçons à ces pauvres gens qui sont incapables de voir ce qui est « visible » par tout le monde. Ils partent d’une idée inébranlable : leur discours ne peut être ni l’objet de doute ni de discussion. Ils m’étonnent. Certains d’entre eux cherchent à expliquer le passé, le présent et l’avenir de l’univers par quelques phrases tirées de quelques livres anciens aussi désuets qu’anachroniques.
Ils n'ont développé que le sens unique.
RépondreSupprimerJ'aime la désuétude, et, si je suis anachronique, c'est que seuls les décalés m'intéressent. Ce sont les seuls qui soient restés profondément humains.
RépondreSupprimerJe déteste les bien-pensants, confits dans leurs certitudes comme d'autres en dévotion.
J'adore les citations de livres anciens, surtout les petits, les sans-grade, les passeurs que tout le monde a oubliés, parce qu'ils n'ont pas la prétention d'expliquer le monde, mais qu'ils ont juste assez d'humilité pour donner un peu à penser.
Merci pour votre passage Monsieur N.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup votre blog!
J'adore le vôtre, M. sleemane !
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